Journée mondiale du cœur : à quel point la fibrillation auriculaire est-elle dangereuse ? Le réseau de compétences fournit des informations sur les risques

Un cinquième de tous les AVC sont causés par la fibrillation auriculaire.

Ce nombre montre à quel point l'arythmie peut être dangereuse si elle n'est pas traitée. Le Réseau de Compétences en Fibrillation Atriale informe donc à l'occasion de la Journée Mondiale du Cœur le 28 septembre, cette fois sous le slogan "Connaissez vos risques !" se tient au courant des dangers associés à la fibrillation auriculaire.

Risque accru d'AVC

La fibrillation auriculaire est l'arythmie cardiaque la plus courante nécessitant un traitement. En Allemagne, environ un million de personnes, pour la plupart âgées, sont concernées, et la tendance est à la hausse. Bien que l'arythmie ne mette pas immédiatement la vie en danger, elle peut entraîner de graves complications, en particulier un accident vasculaire cérébral. Pendant la fibrillation, la fonction de pompage dans les oreillettes est limitée, de sorte que des caillots sanguins peuvent s'y former. Si un tel caillot est lavé dans le cerveau avec la circulation sanguine, il peut y bloquer un vaisseau et entraîner un accident vasculaire cérébral. Par conséquent, dans de nombreux cas, des médicaments pour fluidifier le sang sont nécessaires pour réduire le risque d'accident vasculaire cérébral (traitement antithrombotique).

La note CHADS2

L'importance du risque d'AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire dépend de leurs facteurs de risque individuels. Un outil d'estimation du risque d'AVC est le score dit CHADS2, qui est également recommandé dans les directives actuelles de la Société européenne de cardiologie. Les lettres CHADS représentent les facteurs de risque individuels : C = insuffisance cardiaque chronique (maladie cardiaque structurelle entraînant une faiblesse du muscle cardiaque), H = hypertension (pression artérielle élevée), A = âge supérieur à 75 ans, D = diabète sucré (diabète) , S = trait . Alors que C, H, A et D sont chacun notés avec un point, un coup déjà subi compte double (S2). Le traitement antithrombotique dépend du niveau du score CHADS2. S'il n'y a pas de facteurs de risque (score 0), les lignes directrices recommandent un anticoagulant avec de l'acide acétylsalicylique (AAS), voire pas du tout. Si le risque d'AVC est élevé (score supérieur à 1), il faut cependant fluidifier le sang avec du Marcumar par exemple. Chez les patients à risque modéré (score 1), le type de traitement antithrombotique est à la discrétion du médecin.

Traitement en temps opportun

L'hypertension artérielle, l'insuffisance myocardique ou le diabète ne sont pas seulement des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral, mais aussi de la fibrillation auriculaire elle-même.Le traitement des patients atteints de fibrillation auriculaire se concentre donc non seulement sur la fluidification du sang, mais également sur le traitement des maladies sous-jacentes. En conséquence, dans de nombreux cas, le rythme cardiaque normal peut être maintenu ou restauré, ce qui contribue à son tour à réduire le risque d'accident vasculaire cérébral.

Les experts estiment qu'un grand nombre de personnes vivent avec la fibrillation auriculaire sans même le savoir. Il n'est pas rare que l'arythmie ne devienne perceptible que par des complications, dans les cas graves par un accident vasculaire cérébral. D'autre part, si la fibrillation auriculaire est reconnue et traitée à temps, de tels dommages consécutifs peuvent être évités dans de nombreux cas. "Les programmes d'examens pour la détection précoce des groupes de population à risque, c'est-à-dire les personnes de plus de 50 ans, en particulier celles souffrant d'hypertension artérielle, de maladie coronarienne ou de faiblesse du muscle cardiaque, sont donc une tâche importante pour l'avenir", explique le Pr. Dr. docteur hc Günter Breithardt, porte-parole du réseau de compétences pour la fibrillation auriculaire et directeur de la clinique médicale et de la polyclinique C - Cardiologie et angiologie - à l'hôpital universitaire de Münster.

Le réseau de compétences en fibrillation auriculaire

Le réseau de compétences en fibrillation auriculaire (AFNET) est un réseau de recherche national interdisciplinaire dans lequel des scientifiques et des médecins de cliniques et de cabinets travaillent ensemble pour améliorer le traitement et les soins des patients atteints de fibrillation auriculaire. Le réseau existe depuis 2003 et est financé par le ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche (BMBF).

Le réseau de compétence fibrillation auriculaire a mis en place un registre national de plus de 10.000 XNUMX patients actuellement suivis depuis plusieurs années. Cette vaste collecte de données devrait fournir une image détaillée de la maladie de la fibrillation auriculaire et de l'état actuel du traitement et des soins en Allemagne. Entre autres choses, les données du registre doivent indiquer si le traitement antithrombotique en Allemagne est effectué conformément aux directives.

En outre, le réseau de compétences pour la fibrillation auriculaire mène plusieurs études cliniques multicentriques dans lesquelles des méthodes de traitement améliorées - des nouvelles thérapies médicamenteuses à l'ablation par cathéter et au traitement par stimulateur cardiaque - sont évaluées. Ces études sont en cours et seront achevées d'ici un à deux ans. Les chercheurs fondamentaux du réseau de compétences en fibrillation auriculaire ont acquis de nouvelles connaissances sur les causes génétiques et moléculaires-biologiques de la fibrillation auriculaire. A moyen terme, ces résultats devraient également être intégrés dans les procédures thérapeutiques.

Source : Munster [ AFNET ]

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